Bouletquest, la quête des boulets
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Bouletquest, la quête des boulets

Vive les nains ! (et les chocobos et les blonds, tiens)
 
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 1892. ALBUS DUMBLEDORE

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Einstein
Briceur
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MessageSujet: 1892. ALBUS DUMBLEDORE   1892. ALBUS DUMBLEDORE EmptyMar 9 Mar - 1:17

Directives.


Contexte.

Politique:

Emergence de la discrimination négative au profil des sangs-purs. Peu à peu ils détiennent tous les échelons sociaux clef. Ils écartent progressivement les sang mêle, même talentueux.
Groupe, cercle qui se reforme, nostalgique de la Révolution Magique. Il veulent renverser le pouvoir en place, pour rétablir une société fondé sur la talent et non l'ascendance. ( Perceval Dumbledore va faire partir de se cercle)
Electrons libres, libres penseur, sommité du monde magiques, qui n'on rejoint aucunes causes, ils vont être inviter à s'engager, de force ou pas.
Bataille (politiques) dans le conseil d'administration de P. et dans le Magenmagot.
=====> Enorme tensions politiques, L'Angleterre magique est en proie à une guerre civil.
A cela il faut rajouter d'autres frictions lié à l'émergence de Ministères étrangers, comme celui de Russie, et des pays slaves. Rôle des état Unis ? Tension Angleterre / France.

Tout cette bouillasse politique, sera distillé à travers le Daily Prophet, ou alors des conversations d'adulte ( parents professeur) surprssent par Albus ( volontairement ou pas)


Social:

Les insultent comme Sang-de-bourg sont encore Tabou, même si leur utilisation sont de plus en plus fréquente. En soi il n'ai pas encore discriminant d'un point de vue éthique ( c surtout politique) d'être un sang mélé ou né-moldu. Mais il y a des cercles, auquel un sang-mêlé n'accèdera jamais ( à l'instar de la noblesse française, un noble de robe n'étais jamais introduit auprès gentilhomme d'épés, comme un bourgeois n'été jamais admit auprès de nobles).
Il est encore très mal vu d'agresser des sang bourb ( en effet, même si les sang pur s'en réjouissent secrètement, c'est un signe d'exubérance, de grossièreté. HYPOCRISIE.
Mariage arrangé. Conflit d'intérêt, machination, sont les maitres mots de cette époque.
Un scientifique ou une sommité intellectuel, même si elle n'est pas sang purs est tout de même respecté, même si ils tendent à être écarté des postes à responsabilité.


Poudlard

Séparation garçon/ fille. Seul les repas sont en commun ( cours séparé donc, à des heures intercalé)
Majorité des prof et directo très strict depuis 2/3 générations. La plupart des passages secret ont été oublié. Il est très mal vu, même de la aprt des élèves de se balader dans les couloirs.
Il y a les tournoi de Quiddich, ainsi que les tournoi de Duel (par équipe)
Ce n'est pas le Poudlard accueillant de Harry. Les repas sont à base de nourritures magique et donc pas forcement très bon( imaginez le foie de moru qui été obligatoire dans les cantines avants..;)
Intrigue.

Le cercle de révolutionnaire, veut trouver un moyen de renverser les sang-purs, avant que le phénomène soit irréversible. L'idéal serait de créer un « climat » de mécontentement qui permettrait de soulever la population d'elle même===> aboutit à la création des Detraqueur, même si ce n'est aps du tout ce qu'ils voulaient, et même si ils n'ont pas le contrôle.

Premier détraquer cré par un mage noir ( la magie noir n'est pas tabou comme à l'époque de harry)`.
Ils serait mis au point par un prof de Poudlard, qui va en perdre le contrôle dans l'école.
Sauf que la première génération de D. ne ressemble pas vraiment à celle de l'époque de HP. Ils sont invisible aux yeux des sorcier, car personnes ne sait qu'ils existe (Même principe que les moldus vis à vis des sorcier). Ils ne sont pas encore « specialisé » dans les sentiments humain. Au fil de leur évolution ils vont se développer spécifiquement pour les humain? Principe de sélection naturel. Donc moins redoutable que les D de Harry.

Le détraqueur est crée à partir d'un Moremplis ( rajouter détail)

Au niveau de l'intrigue elle même, il y a des évènement étrange dans le château, des malaise, une sensation de mal-être. Tout le monde est sur les nerf. Les élève se rebelles, craque. Les professeur perdent le plomb, se déchaine sur les élève GROSSE TENSION===>conséquence d'un détraqueur en liberté.

Mais certain élève comme Albus, distingues plus ou moins les détraquer car ils ont l'esprit particulièrement ouvert( ils ne sont pas enfermé dans leurs certitudes comme la plus part des personnes). Ils se doutent que quelque chose rode. Font enquête car personne ne les prends au sérieux.

Agression multiple à Pré au lard. Climat d'angoisse et de terreur. Il y a même un meurtre avec disparition.

Un jour un prof est retrouvé complétement amorphe ( il a subit un baisé). C'est le prof qui a crée le D. (mais ça personne ne le sait). Même chose sur un ou deux élève. Un groupe de policier et Auror s'installe au château et en enquête. Eux aussi sont atteint par le phénomène. Ils rajoutent encore au phénomène de tension. Ils accusent sans fondement. Pètent un câble. Un auror entrevoit les détraquer, il attaque dans le « vide ». Les autres le croient fou. Il est arrêté, retiré de l'enquète. De même pour des élève. Etc etc etc etc etc

Albus lui veut faire ses preuves, en effet il est calomnié, seul à cause de l'affaire Perceval. Tête brulé. Il fait de connerie. Il doit être sauvé par des aurores etc etc etc. ( rajouté des indices, faire un peu du policier, suspens etc etc etc)

C'est lui qui va avoir l'idée de faire une mix entre le charme du bouclier et se sentiments ( les patronus n'existent pas encore). Il va crée l'ancêtre des patrons. Il va pouvoir ainsi échapper au détraquements et à la mauvaise humeur ambiante et ainsi pouvoir être lucide.

Il va décider d'agir seul ( ou alors avc des camarades,) il va réussir à découvrir plsu ou moins la vérité. Mais il va être acculé. Devra être sauvé par des aurores, ou alors des élève plus grands( même si il est un geni il ne reste qu'un première années)

A cela il va falloir rajouter, que prof qui a crée ce détraquer a été manipulé par l'ordre machin. Ils vont vouloir récupérer le contrôle de la créature. Ils vont donc s'infiltrer dans le châteaux.

Donc ce n'est pas seulement un problème de créature qui rode dans le château. Le détraqueur est avant tout une arme politique IL Y A DONC D ENORME CONFLIT D INTERET. L'affaire est extrêmement complexe. C'est un vrais nid de scroutt à pétard.


IL faut bien sure prendre en compte que tout se passe du point de vue d'albus qui du haut de ses onze ne voit pas l'enjeu politique. Bien sure le mystère du détraquueur devra être distillé lentement, avec des fausses pistes, des suspects des théories fumeuse ( rumeur etc....)

Albus va être plongé la dedans sans prendre la conscience de la portée de ses actes.
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MessageSujet: Re: 1892. ALBUS DUMBLEDORE   1892. ALBUS DUMBLEDORE EmptyMar 9 Mar - 1:18

Chapitre 1



Des éclats de rire retentissaient. Des vrais rire de gosses. Libres. C'est ce qu'ils étaient. Frais, teintant l'air d'un son cristallin. Les petites notes sopranos prenaient leur envol. Prenant appuie sur l'air, papillonnant à droite à gauche. Se dispersant à tout va , butinant ci et là les petites oreilles de bouquet d'enfants qui à leur tour, fleurissaient, s'épanouissaient, et projetaient leur parfums multicolores en nuages de pollen.

Que leur rire est communicatif ! Lorsque l'un meurt sur une dernière envolée lyrique un autre prend le relais, tour à tour, sans relâche.
L'un s'élève, lent plutôt grave, mais marqué d'une certaine douceur, d'un certain velours, Reposant. L'autre, grossié, légèrement rude, sans être désagréable. Et puis une jolie clochette, plus franche, plus rapide, prit le dessus, s'éleva et retenti fort, très fort. Plus discret, mais pourtant bien là pour une oreille attentive un rire enrayé, comme rouillé, secouait doucement cette petite brise musical.

Quatre enfants jouaient, s'amusaient, riaient, sur la petite esplanade du village. Au centre se trouvait une petite fontaine entouré d'un bassin. Ils étaient là faisant trempette, batifolant. Ils s'éclaboussaient se poussaient se pinçaient. Il y avait trois garçons, deux bruns et un roux. Ils étaient jeunes sans aucun doute, pas plus de douze ans pour les bruns. Peut être treize ou quatorze pour l'autre.
Au milieu se trouvait une fillette, les cheveux au milieux du dos, d'un blond très pale, pure, presque blanc. Elle était plus jeune que les garçons, dix ans peut être. C'était elle la petite clochette, qui riait si fort.
Ils avaient retroussaient leurs pantalons jusqu'au genou, assombrit par les éclaboussures d'eau, taches sombres formant des auréoles disparates. Ils étaient torse nu, le dos et les cheveux dégoulinant. Qu'es ce qu'ils riaient !
La petite fille par contre portaient une légère robe d'un bleu pâle qu'elle avait remonté et attaché tant bien que mal. Chose étrange, ses cheveux qui pourtant bien plus long que ceux des garçons , étaient parfaitement sec. Légers et fins ils flottaient, éparses autour de son visage comme des crins de Licornes ondulant sous une brise absente.

Il faisait si chaud en ce mois de juillet à Little Hanglitton. Trop. On supportaient mal cette épaisse chaleur. Les enfants eux l'avaient compris. D ailleurs personne ne s'offusquait de les voir faire trempette dans la fontaine public du petit village. Ni de voir une jeune sorcière jouer avec des moldus. Le
soleil avait amenait une trêve. Ils étaient seul, sans surveillance. La place était complètement déserte. Poussiéreuse. Terriblement poussiéreuse. La sècheresse avait transformaient les terres arables alentour en ce sable, si fin qu'il s'insinuait partout, même au plus profond des veilles chaumière anglaise.


Dans le salon, d'une des maisons donnant sur la place, une grande dame, jeune mais plus trop, menait de la baguette un petit elfe. Le temps et l'inquiétude avait marqué son visage de jeune femme. De fine rides s'incurvaient autour de ses yeux noir. Elle était à l'aube de la décrépitude. Des restes d'une beauté stupéfiante émanaient de son visage fin, emprunt d'une noblesse certaine. Pourtant c'est une certaine forme de bonheur qui rayonne de cette dame vêtue d'une longue robe bleue nuit. Les manches venaient mourir sur le dos de ses mains. Mis à part quelques motifs formés par des fils d'or entrelacé qui se mouvaient avec grâce et fluidité, le vêtement était simple.

Le petit elfe de maison, rachitique, courba la tête sous les regards de la Maitresse. Il ne portait qu'un simple pagne propre fait de torchon. Sa peau d'un gris très pale, laissait filtrer de temps en temps des reflets verdâtre, faisant transparaitre la moindre veine, le moindre muscle et tendons de ce petit être.
Il lustre une grande table, avec un chiffon Brilletout, tout en écoutant les ordres de Kendra Dumbledore.

Quant tu auras finis, tu montera dans la chambre des garçons, tu ferras la poussières.

L'elfe de maison, baissa la tête, si bien que son nez touchait presque la table sur laquelle il était posé.

Comme Madame le voudras.
Et n'oublis pas de passer sous le lit et l'armoire ! Ensuite tu iras sur le chemin de Traverse. Tu achèteras ce qu'il y a sur la liste.
Kendra posa un parchemin plié sur la commode prés de la fenêtre.

Et ne t'avise surtout pas à trainer où tu subira les Pointillés Ardents!

A ces mots la créature frissonna. Légèrement.

Kropule ne sert qu'avec empressement ses Maitres, Madame.

La femme lui jeta un regard noir transperçant. Ne souffrant aucunes réplique. L'elfe se donna un grand coup dans l'oeil.

Ensuite tu ferras le diner, nous mangerons vers huit heure, compris ?
Assurément, Maitresse.

Elle était préoccupait. Inquiète. Ariana ne devrait pas rester en compagnie de ses moldus sans aucunes éducations et manières. Ils avaient une mauvaise influence. Des moins que rien. Fils de prolétaires du village. Aucunes distinctions ! Pourtant comment lui refuser ? Comme le disais son maris, Perceval, on ne peut pas l'enfermer seule dans la maison avec ses frères qui l'ignorent. Enfin ses frères. Non, Albus.
Il avait un ans de plus qu'elle, et dans deux mois partirais pour Poudlard. Il était complètement absorbé par ses livres de première années. Il passait ses journées à lire. Se coupant du monde et ne s'occupant pas de sa petite soeur. Elle en souffrait. Kendra le savait. D'autant plus qu ' Abelforth était chez ses cousins pour les vacances.



Dehors. Soudain un vent fort se leva, apportant de lourd nuage d'un gris menaçant. Un orage d'été s'apprêtait à éclater. Des mini-tornades de poussières se formaient sur la place. Des vagues de ce sable fin naviguaient autour de la fontaine. Et par le jeux des transparences, ses cheveux dans les plis du tissus qui balance, Ariana riait aux éclats, fascinant le rouquin. Marcus, regardait la belle jeune fille. Innocence. Sans crié gare, sans que lui même s'en rendit compte, il récupéra Ariana dans ses bras après une dernière valse qui l'avait étourdit, lui faisant perdre légèrement l'équilibre. Il se perdit dans son regard bleu et lumineux. Quelques perles de nacre brillaient encore en coin des paupières, dernier vestige d'un ultime éclat de rire.

Ariana était heureuse. La liberté lui était vitale. Elle ne pouvait pas rester enfermé toute la journée dans une maison. Elle n'était pas comme son frère. Non pas comme son frère. Il fallait qu'elle bouge sans cesse. Liberté. C'est ce qui la caractérise. Savoir que sa mère n'approuvait pas ce qu'elle faisait emplissait Ariana d'une joie indescriptible. Innocente.

Elle avait besoin, de se sentir admirer. Pour une femme en devenir qu'elle était. Sentir les regards des trois garçons se poser sur elle tendit qu'elle tournait et virevoltait, la comblait. Ils ne représentaient rien aux yeux de la jeune fille. Mais ils étaient là. Comblant un vide que ses frères ne pouvaient remplir pour l'été de ses dix ans.

Captivait par cette magie, le garçon bouche-bé se penche et pose ses lèvres maladroite sur celle si fine et délicate de la jeune fille.

Se fut le désastre. Surprise, d'abord Ariana écarquilla ses yeux d'étonnement.

Elle tente de reculer, trébuche, et perd pied, tombe dans dans le bassin. Entrainant malgré elle le garçon, qui se retrouve alors à genou une main sur la petite poitrine naissante de la jeune fille.
Paniquée elle se débat, en tout sens, n'entendant pas les excuses bredouillantes de Marcus. Des mains l'agrippent, pour la calmer.

Se méprenant sur la signification du geste Ariana devient complètement hystérique.

D'autant plus que la tête à moitié immergée, elle commençait à boire la tasse. Les pressions se firent plus ferment. Tentant de l'attirer vers le haut. Essayant de les repousser, par réflexe, elle ne réussit qu'a se noyer un peu plus
.
Alors la magie éclate.

Brusquement quelque chose cède, se casse. Sans se rendre compte de ce qu'elle fait, Ariana se déchaine sur Marcus. Un flot de magie à l'état pur la traverse, s'écoule à travers elle. Elle immobilise le garçon. Qui devint raide. Très raide. Elle mord, frappe, étrangle. De profonde entaille apparaissent sur le torse nu du jeune homme. Le sang coule. Epais. Chaud.

Tout se passa si vite , que les deux compères bruns, Curtis et Fred, ne purent réagir.

Quand ils comprirent tant bien que mal ce qui se passait. Ils tentent de l'arrêter. Ils la battent. La rouent de coups. Son nez se brise, ses lèvres se fendent, son visage se transforme sous les coups. Jusqu'à ce que, inconsciente, l'étaux qui emprisonne et étrangle Marcus cesse.

Effrayaient par la violence, ils s'enfuirent abandonnant Marcus et Ariana tout deux évanouis dans le bassin.

Le sang se répandait dans l'eau à l'instar d'une fumée rouge.




Premier chapitre, premier coup de folie.

Il me semble inutile d'essayer de comprendre Albus, sans prendre conscience du drame qui a marqué sa famille.

Bon voila le début, je sais pas si c'est accrocheur ou si on envie de lire la suite ? Quand dite vous ?



Ps: je cherche un correcteur ! (-_-" vous avez du vous en rendre compte je suis une bille, j'arrive pas à prendre suffisamment de recul pour corriger mes propres fautes !)
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MessageSujet: Chapitre 2   1892. ALBUS DUMBLEDORE EmptyMar 9 Mar - 1:19

Chapitre deux :

Dans la maison. Trois petits coups discrets retentirent sur la porte de la chambre. La vieille porte en bois sorcier, avertit Albus de l'identité du visiteur. Des lettres argent se gravèrent par enchantement sur la porte.

Tu peux entrer.
Pardonnez moi, Jeune Maitre. Je dois faire la poussière.
Ne te gène pas, fait. Evite par contre de me marcher dessus, enfin me tomber dessus.

Le Jeune Maitre tenait toujours des propos étranges.

Il me semble ne pas saisir...
Il n'y a rien à saisir Kropule, coupa Dumbledore, juste à faire attention, tu as compris ?
Bien, Jeune Maitre.

L'elfe fit une grande courbette. Son groin s'applatit sur le plancher.

Le serviteur rentra dans la pièce. La tête courbée fixant le sol devant ses pieds. Il fit apparaître un chiffon Lavetout, qui se mit à arpenter la pièce avec une logique qui lui était propre. Aussitôt des signes notables de propreté commencèrent à se faire sentir. Tandis qu'on apercevait le chiffon sur les montants du lit, on pouvaiè remarquer que les battants de l'armoire se mettaient à briller subitement. Magique. Logique.

Alors qu'il nettoyait, et commandait au chiffon, Kropule se permettait des coups d'oeil discrets, à la dérobade. Il observait le Jeune Maitre.
Sans se permettre le moindre commentaire, l'elfe ne pouvait s'empêcher de désapprouver. La chose la plus curieuse, où la moins si l'on considère le reste de la chambre, est que le livre se trouve à l'envers. Enfin cela allait de pair avec la tête blonde qui elle aussi est dans le mauvais sens . C'est surtout l'ensemble du corps qui l'était, à l'envers. Ce jeune homme faisait honte à la famille qui l'avait si bien élevé. Pour peu, il se serait puni de le voir dans une telle position. Désinvolte. *
Les coussins estampillés aux armes de la famille Dumbledore étaient posés à même le sol au milieu de la petite pièce. Le garçon s'était renversé, il avait posé et croisé ses jambes, sur le lit, tandis que sa tête reposait sur les gros oreillers, formant un angle étrange avec le reste du corps.
Mais le plus impressionnant restait sans aucun doute le plafond sur lequel ne marchait pas l'elfe de maison.
Merlin ne sait comment le Jeune Maitre avait réussi à y dessiner une immense fresque où phénix majestueux prenait son envol. Généralement les jeunes sorciers. enfin les enfants des sorciers, à l'age de sept huit ans passent tous par une période « dragon ». Ils rêvent dragon, pensent dragon, jouent comme des dragons, dessinent des dragons. Albus, lui non. Il n'avait pas eu de période dragon. Juste une période « phénix ».

Le petit blond, qui avait détourné son nez de son livre «  Métamorphose pour sorcier de premier cycle, Tome 1 » * lors de l'entrée fracassante du serviteur, se replongea rapidement dans son grimoire «  Edition 1865 ». Un léger sourire flottait sur ses lèvres, tandis que ses yeux pétillaient de bonheurs à lire ses antiques lignes. Il se demandait, si lors de la transformation d'un objet inanimé en en objet animé ( une théière en souris, par exemple), on influait la vie. Est- ce que la souris est réellement vivante, comme une souris « naturelle »? Ou alors c'était seulement un « ersatz » de vie. Le comportement de l'animal était-il celui d'une souris classique ? Ou alors influencé par l'idée du comportement que le sorcier avait d'une souris ? Inversement, si l'on métamorphosait un être vivant en objet inanimé que se passait-il ? Cela entrainait-il la mort ? Ou alors l'animal transformé avait conscience de l'environnement extérieur, mais ne pouvait agir dessus puisqu'il était....inanimé ?
Ces question taraudaient Albus depuis un moment déjà. Il relisait sans cesse le bouquin pour essayer de trouver une réponse. En vain. Il se promis d'interroger dés que possible ses professeurs.

Au bout de quelques minutes, l'elfe qui était à moitié couché sous l'armoire, se redressa. Des moutons de poussière magique plein les oreilles. Ceux-ci frémissaient, vibrant comme des ailes de papillons. Mal à l'aise il se mit à tortiller son chiffon Lavetout, qui à vrai dire n'était plus très propre.

Après plusieurs regards éloquents envers son maître, il prend enfin le risque de s'exprimer.

Jeune Maître ?

Albus se rigidifia. Quelques secondes s'égrenèrent dans le lourd silence de la pièce, avant que le Jeune Sorcier décide de répondre.

Oui Kropule ?
Cela m'ennuie mais...
Oui ?

Tout le monde savait qu'il était dangereux de le déranger durant ses lectures.
Pressentant ce qui allait se passer, Albus souffla très fort. Soupire de lassitude, entre un amusement feint et une colère qui elle par contre était bien présente.

Je..Je...
Oui ?
Il faudrait que vous sortiez de la pièce, je dois nettoyer votre lit, enfin sous votre lit, Jeune Maitre.

Nouveau soupire. Ses yeux, pourtant si bleus étaient d'une noirceur surprenante pour un si jeune garçon. Soudain avec une vivacité surprenante, il fait une roulade arrière et se retrouve comme par magie debout sur ses pieds. Droit.
Sans un regard pour le vieil elfe, il se dirige vers la porte. Avant de se souvenir qu'il tenait toujours le livre entre ses main. il se retourne. le jette négligemment sur le lit et reprend sa marche vers la sortie.

L'étage des Dumbledore est très sombre. A la mode anglaise, les étagères montent jusqu'au plafond , très haut. Elles sont en bois sombre. verni. Sur tout un pan du mur, le long du grand couloir,
les étagères montent la garde. veillent à préserver la multitude d'ouvrages. De magie bien sur. Ce sont l'ensemble des grimoires que les Dumbledore ont accumulé et conservé depuis sept générations. Des contes, de la philomagia, des ouvrages de medicomagie, de magie noire, et d'autres secrets interminables.
Comme à son habitude, Albus les contemple. Si seulement il pouvait les ouvrir. Si seulement.
les étagères n'étaient pas qu'en bois très sombre. Elle sont avant tout magiques. Empêchant quiconque dk tenter de prendre un livre sans autorisation. Il ne savait pas si c'était les propriétés magiques du bois, qui l'empêchaient de piocher à son bon vouloir dans ces étagères craquant sous le poids de centaines de livres. ou alors si c'était un charme qu'avait rajouté son père. Auquel cas il lui sera bientôt possible de casser la protection. Enfin l'année prochaine. Quand il aura pu se renseigner sur les enchantements à la bibliothèque de Poudlard.

Soupir las.

Depuis le salon, elle entendait les marches de l'antique escalier craquer au rythme d'Albus. Enfin il condescendait à descendre. Il avait fallu envoyer l'elfe. Subtilement bien sur. Mais tout de même. Son fils aîné. Il faudrait l'inventer. Malgré toute la rigueur, l'acharnement, qu'elle avait déployé, il n'avait aucune manière. Sans distinction.

Albus n'a pas encore de baguette ni d'éducation magique, pourtant grâce à un contrôle « intuitif », il arrive à rendre la vie de sa famille impossible. S'enfermer, cacher, sceller, colorer, transformer, détruire et créer. Voilà les activités favorites du jeune ( presque ) sorcier. Sans parler de la lecture, qui est avant tout une passion plus qu'un passe- temps.
Malgré ses « taquineries » Albus est conscient de ses dons. Il se savait intelligent. Pas de la prétention, non, juste des certitudes. Il est doué, meilleur que les autres , et il le sait. Jamais de mépris, non. Il ne descendrait pas jusque là. Il affirme ses capacités, les assumes. Les gens le sentent.
Sous ses airs de comique, l'aîné des Dumbledore se prend au sérieux. rit des futilités, mais jamais de lui même. Il ne connait pas l'auto-dérision. L'intelligence s'accepte sans jalousie et rancoeur, si l'on possède ce brin de raillerie qui pousse et fleurit aux alentours. Albus, lui ignore l' « auto-casse ». Non il se prend fichtrement au sérieux pour un gosse de onze ans. Trop, diraient certains.
L'humour, oui ! Mais pour les autres !

Crac. Plus rien. Dernière marche, dernier grincement de l'escalier plus que centenaire. Plus rien.
Le raffut de la jeune tempête, par contraste, rendait la maison affreusement silencieuse. Pour peu que l'on tende l'oreille on dicernerait presque les échos célestes de la dispute éternelle des dieux.

Mère ?

Kendra entendit la voix douce de son fils, à travers le hall d'entrée.

Mère ?

Albus s'était rapproché, il était sur le seuil du salon. Sa mère se retourna leva un sourcil inquisiteur .

Quand irons- nous sur le chemin de traverse ? Cela fait déjà deux semaines que nous avons reçu la lettre !

Au ton employé ce n'était surement pas la première fois qu'il faisait la remarque. On se doute que le garçon rongeait son frein sans cesse, devant le vieux livre de métamorphose de son père. Le seul qu'il pouvait feuilleter.

Albus !

Soupir las.

Je te l'ai déjà répété plus de dix fois ! Nous irons sur le chemin à la fin de l'été. Je suis sûr que le libraire n'a pas encore reçu tous les manuels. Hors de question de faire des aller- retour au grès des livraisons ! ça non ,crois moi ! Et puis profite de tes dernières vacances, avant de t'enfermer plus que de raison dans ta chambre.


C'était en fait, la vraie raison. Elle ne voulait pas vivre avec le fantôme de son fils plus que de raison. S',ils allaient se procurer les fournitures scolaires dès à présent.? Albus s'empresserait de tout potasser avant la rentrée. D'apprendre. Et surtout, il ne pourrait, le connaissant, se retenir d'utiliser sa baguette magique. Tant que les élèves mineurs n e sont pas encore rentrés à Poudlarinistère ne se formalise pas trop de l'utilisation de la magie chez un enfant de moins de dix-sept ans. Apres c'est une autre affaire. Albus le sait bien.

Mais...
Albus ! J'ai dit non !

Résigné, mais non soumis, le garçon jeta un regard noir à sa mère. Personne ne le comprenait. Il avait besoin de ces livres. C'était vital. Le soir il avait du mal à s'endormir, en imaginant sans cesse toutes les connaissances qu'il regorge. Il fantasmait dessus.

Voulant faire diversion, pour éviter le courroux de sa mère, s'il continuait sur cette ligne, il prit un air inquiet, et interrogatif.

Ou est Ariana ? Je ne l'ai pas vue de la journée. Elle n'est pas dans la maison.

Regard noir. S'inquiétait-il vraiment pour sa soeur ? N'est-ce pas qu'une énième tentative de manipulation de la part de son fils ? Après quelques autres hésitations intérieures. Kendra s'adoucit.

Elle joue dehors avec des moldus.

Elle avait insisté sur le terme. Y mettant toute la dérision qu'elle pouvait. Elle regarda son fils.
Comprenant parfaitement le sous entendu, il rougit comme une pivoine. Oui il avait tout de même un bon fond. Pas de doute. On pouvait lui reprocher beaucoup de défauts. Les armatures étaient en bon acier gobelin. De la bonne qualité.

Une rafale plus forte que les autres souffla, et fit rabattre un des volets de la fenêtre. Violemment. Comme un coup de canon moldu.
Albus regarda dehors et vit les tourbillons de poussières qui dansaient.

Je crois que je vais aller la chercher. Avec la tempête il vaut mieux qu'elle rentre de suite.
Oui, il vaut mieux...

Albus se dirigea vers le hall de la maison. Il ouvrit la porte d'entrée. D'un coup les bourrasques de vent, s'engouffrèrent dans la maison. Il chancela, manqua de perdre son équilibre. Oui, il valait mieux qu'il aille chercher Ariana. Tout de suite.

Un bras en visière, pour se protéger les yeux du vent et du sable fin qu'il véhiculait, Albus se courbait et avançait péniblement dans la tempête naissante. Il se dirigea vers le centre du village, il savait qu'Ariana aimait bien la petite fontaine. Enfin, même si il faisait terriblement chaud, avec ce vent ça l'étonnait qu'elle y soit encore. Mais il fallait bien commencer par quelque part. Surtout qu'avec le bruit, il était hors de question de crier, de s'égosiller à en perdre la voix. Point positif, il ne pleuvait pas encore.

Des gouttes de pluie commencèrent à tomber. Petites au début, ce fut bientôt une averse. Le garçon se retrouva trempe en moins de temps qu'il lui fallu pour se dire qu'il avait parlé trop vite. Il était maudit, ce n'est pas possible. Dire qu'il y a tout juste une dizaine de minutes, il était au sec dans sa chambre à potasser son manuel de métamorphose. Il maudit Ariana et sa mère.

Enfin il arriva au centre de la place. On ne voyait absolument rien. Il ne devinait la fontaine que parce qu'il savait qu'elle était là. Il s'approcha. Personne. Pas de moldus, et encore moins d' Ariana.
Il maudit une fois de plus sa famille et la tempête. Il réfléchissait. Ou pouvait- elle bien être. Peut- être dans les champs aux alentours ? Ou bien dans les bosquets, prés de la petite mare. Oui elle devait être la bas. Terrifiée à l'idée d'affronter la tempête seule pour rentrer toute seule chez elle. Au moins les arbres devaient lui fournir un abri relatif.

Il s'apprêtait à faire demi tour, quand un reflet rouge, rosâtre attira son attention. Il s'approcha du bassin. Oui l'eau n'était plus bleue, mais rose. Intrigue il fit le tour du bassin. Et là ce fut l'horreur.


Perceval Dumbledore, était un sang-mélé. Son arrière grand mère maternelle avait épousé un né-moldu.
Exaspéré, il retourna dans son bureau, de directeur adjoint. Il venait d'avoir une énième « divergence d'opinion » avec son chef de projet. En bougonnant, et remettant en cause les qualifications de ce sang-pur pistonné, Perceval trouvait la vie injuste. Cela faisait vingt-cinq ans qu'il était une langue-de-plomb. Il travaille en ce moment comme directeur adjoint de recherche sur la magie des Elfe de maison. C'était son projet. Il en avait fait sa première thèse magique. C'était lui qui avait lancé les recherches, réuni les subventions. Il était le moteur, le cerveau. Ce projet c'était sa vie.

Il était jeune à ce moment là. Les premiers prémices de ce qui allait être les « Grandes Recherches «  des années 1880 au département des mystères, lui sont apparus alors qu'il était encore à Poudlard.
Il travaillait pour ses ASPIC. De ce fait il avait souvent veillé la nuit dans la salle commune des Serdaigle. De cette façon, il s'est aperçu que les Elfes chargés du nettoyage et de l'entretien du château transplanaient directement dans la salle commune, au lieu de passer par l'entrée comme il l'avait toujours cru.
Sachant très bien que le château est muni d'un enchantement empêchant ce mode de déplacement, Perceval fut plus que seulement « surpris ». L'émerveillement, devient de la curiosité. Comment ces petites créatures qui lui avait paru de prime abord insignifiante et repoussantes, étaient capables d'enfreindre ce charme si puissante. Comment?

Apres des heures et des heures de recherche à la bibliothèque, à écumer les grimoires sur les créatures magiques, il du se rendre à l'évidence. Personne n'avait songé à s'intéresser à ce peuple suffisamment pour comprendre le fonctionnement de leur magie. Une chose était certaine, ils avaient de grands pouvoirs magique. Plus grands que les sorciers eux même. Mais comment alors ont-ils pu se retrouver serviteur ? Esclaves d'une civilisation moins magique ? Comment ?
Du rayon créature, Perceval avait alors transplané à celui de l'histoire. Là encore, aucunes mentions, aucunes allusions à une guerre quelconque, une victoire des sorciers sur les Elfes. Un vide. Perceval vient à songer que les sorciers avaient délibérément supprimé toutes traces dans leurs archives. Ou alors qu'ils étaient ignorants, et trop prétentieux pour se résoudre à étudier des serviteurs, des esclaves. Lui Perceval Dumbledore ne pouvait l'accepter.

Evidemment, il voulut interroger les principaux intéressés. Mais ses questions restaient sans réponse. Les Elfes n'en comprenaient pas le sens. Il était pourtant clair qu'ils étaient intelligents. Pourquoi n'ont- ils pas tenu d'archives, d'histoire, de contes à l'instar des Gobelins. Pourquoi ?

C'est avec ces interrogations et sa bonne volonté comme bagage que Perceval réussit à rentrer au département des Mystères et qu'il est devenu ainsi une langue-de-plomb.
Mais depuis quelques années, ils avaient fait d'étranges découvertes. Ils commençaient à entrapercevoir cette magie cachée. Et puis du jour au lendemain il avait été remercié. Ces recherches, son projet ,commençaient à porter leurs fruits après toutes ces années. Il ne pourra même pas les goûter. Comment un sang-mêlé pouvait-il cueillir les honneurs et les bénéfices de ce qui serait peut-être la plus grande découverte du XIX siècle ? Ce n'était pas correct. Cela entachait les règles de la bienséance. Un sang mêlé, ne pouvait être supérieur dans un quelconque domaine à un sang pur

C'est de mauvaise humeur et en ruminant ses sombres pensées, qu'il décida de rentrer chez lui en avance. De toute façon il était inutile aujourd'hui. Il n'avait plus la tête au travail Autant rentrer chez lui, et profiter de sa famille. D'ailleurs il en était très fier. Surtout d'Albus. Malgré son comportement et ses manières, il avait un vrais potentiel. Une grande intelligence associée à de grandes capacités magiques. Il été fier. Un gosse très curieux. S'intéressant à tout ce qui l'entoure. Posant des questions et remettant en cause les choses et le monde. Il avait un esprit ouvert. Ce qui été rare de nos jours. Où l'éducation pollue les esprits avec toutes ces notions de sang pur et impur.

Sa génération était encore portée par les dernières vagues du XVIII siècles. Révolution industrielle pour les moldus. Révolution magique pour les sorciers. La communauté avait beaucoup changé durant le siècle dernier. C'était l'age d'Or. Les notions n'étaient pas les mêmes. La pureté du sang n'avait pas encore l'importance qu'elle commençait à posséder aujourd'hui. Seules les idées, l'innovation comptait aux yeux des contemporains. La noblesse n'avait pas encore l'ampleur qu'elle revendique.

Et ce n'est pas pour aller mieux, songea amèrement Perceval alors qu'il jeta la Poudre de Cheminette dans l'âtre. Voilà une nouveauté bien pratique, qui n'aurait jamais été mise au point si les départements de recherche n'avaient pas ouvert leurs portes à tous sorcier le méritants. C'est un né-moldus qui en fit la découverte.


Kropule râlait. Le Jeune Maître était parti sans fermer la porte. La tempête avait charrié toute la poussière du monde dans le hall d'entrée. Il l'avait nettoyé ce matin. Aucun respect pour son travail. Aucun, aucun. Il fallait à tout prix que tout brille avant le retour du Maître. Après une dure journée de travail au Ministère, Kropule voyait bien que son Maître rentrait exténué. Que dirait- il s'il voyait le hall d'entrée dans cet état? Sa maison souillée.

Il nettoya avec plus d'ardeur.

Perceval Dumbledore, était le seul Maitre qu'il appréciait vraiment. Toujours gentil et attentionné. Le dimanche matin il prenait le temps de discuter avec le pauvre Kropule. De lui demander des nouvelles de la vie familiale. Non jamais il le trahirait. Jamais, il ne ferait l'affront de le laisser rentrer dans une maison sale.

Soudain les flammes vertes sans chaleur de l' âtre se mirent à flamber de plus belle. Elles esquissèrent les formes que Krapule ne connaissait que trop bien. Malheur le Maître rentrait en avance ! Malheur il lui restait encore une bonne moitié du hall d'entrée. Non !
Avant que Perceval ne puisse réagir il se précipita vers le buffet en chêne massif, par magie il le fit léviter, puis le laissa tomber lourdement sur sa main gauche.

Non !

Perceval se précipita sur Kropule qui s'apprêtait à renouveler la manipulation !

L'Elfe l'ignora.

Kropule ! J'ai dit non ! Arrête de te punir ! Immédiatement, c'est un ordre !

La créature le regardait avec une lueur d'incompréhension au fond de ses yeux. Pourquoi le maître l'empêchait-il de se punir, alors qu'il l'avait amplement mérité ? Il avait fauté, il devait être puni. Telle était la loi. Il était un bon Elfe.
La douleur irradiait. Sa main gauche gonflait. Il l'avait cassée. Avec regret il se dit qu'il devrait faire avec. Ce serait un avertissement. Quand il prendrait du retard, quand il sera trop lent, quand il flemmarderait, la douleur le rappellera à l'ordre. Il l'avait bien mérité après tout, non ?

Kropule, je t'interdis de te punir, si nous même, c'est à dire Kendra et moi même ne t'en donnons pas l'ordre . Tu m'as compris ?
Le Maître est trop bon avec Krapule, regardez l'entrée est sale, souillée. Krapule ne fait pas son travail, il doit être puni !

Perceval découvrit alors l'entrée de sa maison. Il n'avait pas eu le temps. A peine sorti du tourbillon de flamme, il avait vu l'Elfe se punir pour une raison qui lui échappait. D'instinct, il a tout fait pour l'empêcher de recommencer.

En effet, que s'est-il passé ? Il me semble qu'une tempête s'est abattu sur ma maison.

Kropule, ne pouvait dénoncer le jeune maître. Il ne pouvait mentir. Quoiqu'il dise, il devrait se punir fortement. Oui, il avait prévu de désobéir à l'interdiction de se punir. Il se punirait, puis il se punirait une nouvelle fois, pour avoir bravé l'interdiction.
Ou alors Kropule pouvait prendre le parti de ne rien dire. Peut-être que le Maître comprendrait.

Il regarda Perceval dans les yeux. Des yeux d'un bleu lumineux, très clair. Un regard qui vous transperçait de patr en part. Le même que celui de son fils. Une certaine chaleur pourtant y résidait.
Essayant de transmettre par les yeux des paroles qui ne pouvaient sortir de sa bouche, Kropule se perdit dans les prunelles bleues de son Maître bienveillant.

Où sont ma femme et mes enfants ?
La maîtresse est dans ses appartements, on ne vous attendait pas si tôt. Le jeune maître est sorti chercher sa soeur avant que la tempête ne commence.
Ceci explique cela...

D'un seul coup la grande porte d'entrée s'ouvrit brusquement. Dans un fracas elle vient frapper le mur. Albus se tenait sur le seuil. Dehors la tempête faisait rage maintenant. Des éclairs sculptaient les nuages à travers un rideau de pluie. Le tonerre retentit. Fort, assourdissent. Le garçon illuminé à la lueur d'un flash, reprenait son souffle. Il était blême, en plus d'être trempe. Telle une apparition des pires cauchemars il se trouvait là, debout, ses cheveux blonds dégoulinaient le long de son visage, ses vêtements épousaient la silhouette de son corps frêle. Presque rachitique. Il était en contre jour, laissant ressortir une noirceur inimaginable. Seul son visage, presque fantomatique, laissait entrapercevoir les profondes marques d'horreur qui s'y dessinaient.

Il ne paraissait pas surpris de voir son père, chez lui en avance. Il ne nota pas de détail. Il voulait parler leur dire mais sa voix, son corps ne lui répondaient plus. Il déglutit, plusieurs fois avant de trouver la force de s'exprimer. Il ne savait pas quoi dire, par quoi commencer. Vite !

Je...J'ai...Je...Ariana dehors, blessée dans la fontaine, sang partout, avec un moldu...Vite !
Albus ? Que...
Vite-Ariana-est-blessée-dehors-dans-la-fontaine-avec-un-moldu-du-sang-partout-vite

Il débita ses mots si vite, sans reprendre son souffle, que Perceval et Kropule mirent du temps avant de saisir le sens des paroles. Avant qu'i ne puisse réagir, Albus était déjà reparti affronter la tempête. Il courait si vite qu'il oubliait de respirer. Le sol était maintenant boueux, il glissait se reprenait au dernier moment. Il eut tout de même le temps de se retourner et d'apercevoir la silhouette de son père qui le suivait. Il voyait par intermittence au coin de l'oeil, en fonction des éclairs une masse sombre. La pénombre régnait. Exit le beau soleil d'été. De lourds nuages d'encre noire trônait sous la voute céleste, répandant une lueur malsaine. Leurs formes se découpaient, tels de grands puzzles sous la lumière des terribles fourches qui pourfendaient le ciel.

La fontaine, noire, très noire était devant eux. Devant ,deux corps étaient étendus à même le sol, jonchant dans la boue. Des rigoles de sang mêlées à l'eau faisaient leur chemin à travers les crêtes et monts escarpés du relief. Elles coulaient inexorablement. Se répandent, se mouvant tels des serpents sous le soleil. Des reptiles humides, sur l'humus de la terre.

Ariana et Marius, étaient étendus l'un à coté de l'autre, tels les cadavres que l'on aligne sous les draps après une bataille ou un attentat sanglant. Immobiles, ils semblaient contempler le tableau que leur offraient les nuages dans toutes leur splendeur. Dans toute leur noirceur. Ariana était étendue sur le sol, les bras le long du corps. Ses jambes légèrement écartées. Sa robe de lin claire, recouvrait son corps tel un linceul laissant transparaitre ses formes naissantes. Ses cheveux faisaient une auréole autour de sa tête. Ils n'étaient plus blonds, non. Trempés, et mélangés au sang et à la boue, ils étaient d'un jaune sale. Son visage n'en était plus un. Son nez faisait un angle anormal, tandis qu'un filet de sang coulait le long de son visage. Les lèvres ouvertes et gonflées, laissaient apercevoir une dentition qui n'était plus parfaite.

Perceval se pencha sur le corps sale de sa fille, baguette en main , il fit des mouvements alambiqués gracieux et fluides. Une douce mélopée s'éleva, le bruit de l'orage n'était plus qu'une rumeur lointaine. Monotone, mais pourtant rythmée la voix psalmodiait des mots incompréhensibles pour Albus. Tout doucement les plaies de la petite fille commençaient à se refermer, le sang refluait remontant le torrent de larmes célestes qui dévalait le corps frêle d'Ariana. Très vite son visage reprit peu à peur une allure plus où moins humaine. La peau se reformait, doucement puis de plus en plus vite.

Le père d'Albus, répéta les même gestes, avec la même patience, le même calme sur le corps du jeune garçon étendu au côté de sa fille. D'un petit coup de baguette il fit léviter les enfants. A l'horizontal, comme deux cercueils, ils se dirigèrent lentement vers la demeure des Dumbledore.

Le père et le fils marchaient derrière côte à côte, sans un mot, hébétés par l'horreur.
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Chapitre 3


vide
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Chapitre 4


Chapitre quatre



Albus Dumbledore !

Un silence soudain se fit entendre. Une tension palpable se rependait le long de la grande salle. Le jeune Albus fut soudain le point de mires de centaines d'élèves. Des regards, féroces avec des mines de dégout. Beaucoup d'autres neutre, quelques uns avec un rictus. Ils ne doutaient pas un instant dans quelle maison le jeune garçon allait atterrir. Forcement quand on défraye la chronique, en tant que famille anti-moldu, dont le père a été envoyé à Askaban il y a tout juste une semaine, on ne peut s'attendre à se retrouver autre part qu'à Serpentard et à de grand sourire de bienvenue de la part des né moldus.

Le coeur du garçon se serra, pourquoi ses regards emplit de haine et de dégout ? Ils se détachaient de la masse. Comme un zoom sur des saletés. Il ne voyait que leur grimace et leurs regards emplit de mépris ? Pourquoi ?
Le temps lui paraissait arrêté, tendit qu'il s'avançait vers le tabouret , il pouvait analyser cet océans de tête et de couleurs. Des roux, des blonds, des moins blonds, des plus roux et des bruns. Tous différents mais pourtant tous rendu semblable par l'uniforme et les chapeaux qui se dressaient tel des pics, sur ces têtes de jeunesse.
Son coeur martelait ses oreilles, Son rythme cardiaque avait modifié sa perception du temps. Lent, tout était au ralentis. Les quelques mètres qui le séparaient encore du tabouret, lui paraissaient une distance interminable, qui se rapprochait lentement. A croire que le temps se jouait de lui. Il aurait donné n'importe quoi pour que tout se passe vite, que ces regards cessent enfin de le dévisager. Mais non. Le temps s'acharne à prolonger ce moment de gloire.

Enfin il arrive au niveau du Choixpeau. ( description du film)

Albus s'assoit et le pose sur sa tête. Soulagé, il ne voyait plus les élèves. Le Choixpeau lui masqué la vue. Après cette multitudes de couleurs, tout était noir. C'était un soulagement en soi. Comme un repos. Il n'avait plus à être scruter par les yeux de ses camarades. Soulagement.

On lui avait dit, que le chapeau, de temps en temps parle. Comme une petite voix qui s'entretient avec la conscience. Mais lui rien. Silence. Les chuchotements s'étaient arrêtés quand il avait posé le Choixpeau sur sa tête. De ce fait il n'entendais pas un bruit, pas une mouche. Il attendit. Il ne comprenait pas. Pourquoi le Choixpeau n'annonçait il pas sa maison de sa voix forte et éraillé comme pour les autres élèves ? Au bout de quelques minutes, les murmures des élèves reprirent de plus belle. Ils commentaient l'étrange cas d' Albus Dumbledore, fils d'un prisonniers d'Askaban.
Mal à l'aise il ne savait quoi faire. Au bout d'un moment une main souleva le chapeau pour voir se qu'il se passait. Il croisa le regard intrigué du Directeur-adjoint. Mais enfin que se passait-il ?

Choixpeau ! Pourquoi se silence ?

Pas de réponse. Maintenant ce n'était plus des chuchotements, mais une rumeur, les élèves s'invectivaient à voix haute. Riaient. Albus cru même discerner plusieurs fois le mot « Cracmol ». Non ce n'était pas possible. Il avait déjà fait de la magie. De nombreuses fois. Et sans baguette. Il ne pouvait pas être un Cracmol. Peut être que le Choixpeau était fatigué, mort, après tout il avait presque un millénaire. C' était sans doute, une coïncidence. Malchance, ça tombait sur lui, voilà tout. Il ne fallait pas s'inquiéter outre mesure. Le directeur allait lancer un sors de revigoration, et la répartition reprendrait. Un point c'est tout.

Mais au fond de lui il savait que n'était pas possible.Ce chapeau appartenait à Godric Griffondeur, lui même ! Un peu chaque fondateur imprégnait cet antique tissu. C'était de la vieil magie. Elle ne pouvait s'user. Poudlard ne tombait pas en ruine, pourtant le château était aussi vieux que ce vulgaire couvre cherf ! Non quelque chose n'allait pas avec sa tête. Il n'était pas normal. Il y avait une erreur. Ou alors le Choixpeau ne voulait pas de lui dans son école.

Les élèves parlaient maintenant à voix. Ils parlaient tous de plus en plus fort. Chacun élevant la voix graduellement pour couvrir celle de son voisin. Une cacophonie ambiante emplissait les oreilles d'Albus, jusqu'à lui donner mal à la tête. Il était exténué Il voulait se coucher, être seul. Il ne pourrait jamais étudier au château. Ses rêves étaient brisés. Il ne voulait pas qu'on le voit pleurer, mais les larmes montaient, il ne pourrait pas se retenir plus longtemps il avait besoin d'évacuer sa déception.


Choixpeau répond !

Aucun élève ne pu entendre ces mots là, comme les prochain. Le bouquant était bien trop important pour que les paroles puissent être audibles.
La voix n'était pas celle du directeur adjoint. Elle était, plus grave, plus rauque, plus autoritaire. Il y avait quelque chose d'inquiétant derrière cette voix de mâle. Une saveur particulière, qu'il n'avait jamais gouter. Il apprendrait plus tard, que peu de personnes était capable d'entendre cette subtilité. C'était les timbres d'une grande utilisation de magie noire. A force de circuler à flot dans le corps de l'utilisateur, elle le marquait. Subtilement, mais pour un sorcier avertit, il n'y avait aucun doute, c'était une sonorité magique. Oui. Comme pour la lumière et beaucoup d'autres chose, la magie possède ses propres sonorité, ses propres sons.

Choixpeau !

Sans crier gare, le chapeau s'anima de nouveau. Ces mouvements, ces plis et replis, faisaient penser à un vieux visages sculpté par le temps et l'usure. Le Choixpeau avait des expressions faciales, comme n'importe quel visages humain.
Il prit un air contrarié, comme une personne que l'on vient de réveiller d'un long sommeil. Il était grincheux.

Hum...quoi ? Déjà un ans, c'est de nouveau la répartition? Ces jeunes alors, qui viennent me réveiller. Ce n'est pas possible ! Ils ne peuvent grandir moins vite ? Je ne peux pas me reposer quelques moins sans qu'on viennent me réveiller !

Les visages du directeurs adjoint de l'homme inconnu, prirent des lueurs d'incompréhension mêlé à de l'étonnement.

Mais... Mais ce n'est pas une nouvelle répartition, nous somme toujours à la répartition de cette année...enfin celle de....euh...

Le directeurs adjoints semblait complètement perdu. Il en perdait ses propres mots. Mais les yeux du prof DCFM étincelèrent. Il venait de comprendre.

Le chapeau s'est endormis, comme à la fin d'une répartition habituel. Vous venez de le réveiller, il pense qu'une année entière vient de s'écouler.
Mais ce n'est pas normal. A ma connaissance, c'est du jamais vu. Que se passe t-il ?

Le prof de DCFM l'ignora, et s'adressa au Choixpeau.
Choixpeau ! Tu t'es assoupis. Pourquoi ?
Comment ça pourquoi ? Il n'y a pas de pourquoi qui tiennent. Il n'y a plus d'élèves sous ma tête. Que voulez vous que que je fasse ? Que je chante des cantique de Noël peut être ?

Ce chapeau avait tout du vieux acariatre.

Choixpeau ! Tu te fais vieux. Il y a un élève, Albus Dumbledore....
Comment ça un élève ? Je vous assure qu'il n'y a personne ! JE le sais quand il y en a un. Je l'entend. JE perçois ses pensées terrorisées. Là je vous assure il n'y a personne. Le vide, silence, je ne perçois rien !

Et têtue avec ça.

Monsieur Dumbledore parlait à voix haute je vous pris.

Durant toute la conversation avec le prof de DCFM, Albus avait été proprement ignoré, que ce soit du chapeau, du directeur adjoint ou alors de monsieur «  hoj ». Il se faisait tout petit. Il s'était fait oublier, pendant que ses yeux et oreilles écoutaient attentivement tout ce qui se passait au dessus de sa tête.

Euh...Je suis Albus Dumbledore, Choixpeau tu es posé sur ma tête.
Là ! Tu vois, il a parlé. Ne l'a tu pas entendu. Il est bien sous toi !
Humm...étrange...très étrange...
Quoi qu'il soit, nous allons continuer la répartition avec les autres premières années, comme si rien n'était. Prenom DFCM veuillez conduire Monsieur Dumbledore dans la petite salle s'il vous plait, je vous y rejoindrais dés que la répartition sera terminée.

Le Directeur adjoint avait enfin repris contenance, et devant les élèves qui de nouveau c'étaient tous assagit, il fallait sauvegarder les apparences. Des centaines de paris d'yeux regardaient le trio avec consternation.
Le professeur consulta sa liste et appela Fletcher.

Albus suivi penaud le professeur, tendit que les élèves le dévoraient des yeux. Avant de quitter la Grande Salle, par une petite porte dérobée, il entendit clairement, le Choixpeau hurler un GRIFFONDOR.
.




Mon garçon, Albus c'est bien ça ?

L'attitude du professeur avait changé. Il n'était plus autoritaire, comme lorsqu'il essayait d'éluder le mystère du Choixpeau. Sa voix prenait maintenant des intonations douceureuses. Il se faisait charmant. Là encore, Albus sentit les intonations magiques vibrer à travers sa voix.

Oui...oui
Ne t'inquiète pas. Si ce vieux torchons ne peut te répartir, c'est qu'il n'est pas assez compétant. Tu es particulièrement doué tu sais ? As tu déjà entendu parler de l'oclumencie ?
L'oclumencie, monsieur ?
Ce mot, lui semblait familier. Comme s »il l'avait déjà entendue, mais sans pourtant pour l'associer à une idée, à un concept. Quoi qu'il sache, Albus jugea prudent de se faire passer pour ignorant. Il était après tout qu'un gosse de onze ans !

Tu vois, certain sorcier sont des legimens. C'est à dire qu'ils peuvent, en quelque sorte décrypter les pensée d'autres sorcier ou créatures. C'est une branche de la magie très... disons particulière, qui n'est pas enseignée à Poudlard.
C'est de cette façon que fonctionne le Choixpeau, monsieur ? Il « décrypte » les pensée des élèves, pour les envoyer dans la bonne maison ?

Le professeur, le regarda étrangement. Albus plongea ses yeux dans ceux, noir de l'homme. Sans se dégonfler, il l'affronta, du haut de sa petite fierté d'enfant. Pour une raison obscure, le garçon ne pouvait se résoudre à baisser les yeux. Il savait que si il le faisait, quelque chose se casserait, disparaître. Il ne savait si c'était pour le meilleur ou le pire. Mais il avait décidé d'affronter.

Au bout d'un moment qui lui sembla étrangement long, (Nom) détourna le regard, avec un petit geste d'agacement. Il reprit contenance, sembla réfléchir, du moins organiser ses idées. Cet enfant était vraiment spécial, ce qu'il avait intuité, en voyant que le Choixpeau ne pouvait percevoir les pensée du jeune Albus, s'était vérifié. Oui ce garçon était incroyablement doué. Un occlumen naturel. Sans se rendre compte il protégé son esprit de murailles incroyablement solide. Elles étaient particulières. Non seulement elles empêchaient de percevoir, quelconque pensées, ou émotions, mais surtout elles « retiraient » l'esprit. Il y avait du vide, comme si il n'existait pas. Aux yeux d'un légimen ce garçon n'existait pas, il était inanimé, une statue, une objet de pierre. Mais surement pas un être vivant.

C'est ça, tu comprends vite, mon garçon !, Mais il existe égélement un moyen de se défendre devant ces agressions. CA s'appelle l'oclumencie. Le sorcier,, dresse des défenses autour de son esprit pour empêcher le legimen d'accéder aux pensées et aux émotions. Tu es un occlumen naturel, tu possède cette capacité comme un don et non comme le fruit d'un travail acharné. C'est rare, très rare et souvent associé à de grands pouvoir magiques...Il semble que tu sois oclument au plus haut point que l'on puisse l'être, empêchant même le Choixpeau de lire en toi. Merlin sait que cet artefact est extrêmement précieux.
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